A la Commission béninoise des droits de l’Homme, la Journée du 10 décembre dernier a été l’apothéose de la quinzaine des droits de l’Homme. Dans son message publié à l’occasion, Isidore Clément Capo-Chichi, a attiré l’attention sur la responsabilité de chacun et de tous dans la lutte contre les inégalités et la promotion d’une société plus juste au Bénin.
« Chacun de nous a le devoir d’agir autour de lui, dans son environnement proche. Car, si les droits de l’homme sont dénués de sens près de chez soi, ils n’en auront guère davantage ailleurs. Nous devons agir pour prévenir les conflits et renforcer la résilience à travers l’égalité, l’inclusion et les droits de l’homme. Continuons ensemble à faire le nécessaire pour que les générations futures aient une culture des droits de l’homme et à promouvoir la liberté, la sécurité, la paix et l’égalité dans tous les pays ». Cet extrait du message de Clément Capo-Chichi, président de la Commission béninoise des droits de l’Homme (Cbdh) situe les responsabilités dans l’idéal de justice, de paix et d’égalité que recherche toute société. Pour le président de la Cbdh, la promotion des droits de l’homme et de l’égalité commence chez soi et autour de soi. Chaque Béninois doit ainsi prendre sa part à la réalisation de cet idéal, en promouvant dans son environnement immédiat les droits de l’homme, en cultivant la paix et l’égalité pour prévenir les conflits et éliminer les discriminations de toutes sortes. En effet, le thème retenu pour l’édition 2021 de la Journée internationale des droits de l’homme est: « Égalité : réduire les inégalités, faire progresser les droits de l’homme ». « Les principes d’égalité et de non-discrimination sont au cœur des droits de l’homme. La notion d’égalité fait partie intégrante du Programme 2030 et de l’approche des Nations Unies définie dans le document intitulé « Cadre commun pour ne laisser personne de côté : l’égalité et la non-discrimination au cœur du développement durable ». Il s’agit notamment d’examiner les formes de discrimination profondément ancrées touchant les populations les plus vulnérables de nos sociétés et de trouver des solutions à ces problèmes», fait observer Isidore Clément Capo-Chichi. Il ajoute que les droits de l’homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que le droit au développement et le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable, sont indispensables pour une société meilleure, plus juste et plus durable pour les générations actuelle et futures.
Faut-il le rappeler, la journée du 10 décembre dernier au niveau de la Commission béninoise des droits de l’Homme, a été l’apothéose de la quinzaine des droits de l’Homme qui a démarré depuis le 25 novembre avec la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Plusieurs autres manifestations et activités ont suivi, notamment la célébration de la Journée internationale de lutte contre le Sida, la célébration de la Journée internationale des droits des enfants, la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées, la sensibilisation des étudiants du Campus d’Abomey-Calavi aux Droits de l’Homme et la Journée internationale de lutte contre la corruption au cours de laquelle une réflexion a été menée pour la mise en place d’un cadre de lutte contre la corruption au Bénin.